16- MARÉVILLE

  • L'origine de l'établissement remonte à 1597, lorsqu'un legs d'Anne FÉRIET permet la fondation d'un hôpital à Maréville.
  • En 1749, Stanislas LESZCZYNSKI confie la maison de Maréville aux Frères des Écoles chrétiennes.
  • Spécialisé en psychiatrie à partir de 1805, Maréville devient le principal hôpital des départements du Grand Est.
  • En 1949, il prend le nom de Centre Psychothérapique de Nancy et devient un établissement de santé publique en 1970.
  • En 2025, ce site gère plus de 80 centres de consultations et de soins ambulatoires. Le CPN rayonne à l'échelle régionale, avec une mission universitaire.
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Gravure illustrant l'hôpital de Maréville au XVᵉ siècle
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Entrée de l'hôpital - 1905
 

Un peu d'histoire

De 1940 à 1944 l'hôpital est occupé par les Allemands. 2 600 malades décèdent pendant cette période, conséquence de la sous-alimentation.
 

Vignes de Maréville - 1907
Vignes de Maréville - 1907
 
Édouard HERRIOT, président de la chambre des députés et opposant à Pétain, est interné par les Allemands en 1943. Transféré un temps à Paris, il est de nouveau interné en 1944 avant d'être « déporté d'honneur » à Potsdam (Allemagne) d'où il sera enfin libéré par l'Armée rouge.

Berthe BOULANGER, née le 7 avril 1896 à Laxou, sert comme infirmière volontaire durant la Première Guerre mondiale. Elle rencontre à l'hôpital le soldat Émile BOUCHET, et ils se marient en 1918. Employée à l'économat de l'hôpital de Maréville, elle intègre la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle est arrêtée par les Allemands et meurt en déportation en 1944. (Une place porte son nom à Laxou.)

Marie MARVINGT, baptisée la « fiancée du danger », était une aviatrice hors norme, une pionnière de l'aviation de guerre, une aventurière intrépide, une sportive accomplie, une inventrice, une infirmière, une conférencière et même une journaliste. Elle est la femme la plus décorée de l'histoire. Elle décède dans l'anonymat au CPN en 1963.
 
La chapelle de Maréville
construite en 1778, dédiée à Saint Roch, renferme un important orgue du XVIIIᵉ siècle. Les grilles basses autour de l'autel sont de Jean LAMOUR. Du sommet de la coupole, des nervures irradient en un puissant relief où domine, les ailes déployées, le pélican symbolique.
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Orgue de la Chapelle Saint-Roch
 
Le pélican est le symbole de l'amour paternel.
La fable veut qu'il s'ouvre la poitrine avec son bec pour nourrir ses petits de son sang ; c'est la raison pour laquelle l'iconographie chrétienne en a fait un symbole du Christ.
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Coupole couronnée d'un pélican de la chapelle Saint Roch