11- MÉMOIRE MINIÈRE

Le minerai de fer

Appelé minette lorraine (pauvre en fer), ce minerai est identifié dans le bassin de Nancy entre 1844 et 1848. L'industriel De DIETRICH, basé à Lunéville, obtient une concession à Laxou entre 1868 et 1891. 

Les galeries minières étaient reliées à celles de Maxéville et Ludres, formant un vaste réseau souterrain.

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L'entrée de la mine se situait à hauteur de l'automobile.

Des estacades (plateformes en bois) permettaient de charger de lourds chariots de 4 à 5 tonnes, qui dévalaient, freins serrés, la rue Haute (actuelles rues Paul Bert et Ernest Renan) jusqu'au canal de la Marne au Rhin, où le minerai était embarqué par bateau vers les usines De Dietrich.

Transport, nuisances et transformations

Le transport routier, assuré par l'entreprise BIEBER de Sainte-Anne, endommageait fortement les voies de Laxou.
En réponse aux plaintes des habitants, fut créé un petit chemin de fer dit « américain », empruntant les rues de la Tarrère, Édouard Grosjean et de la République.
Mais les infiltrations d'eau finirent par ruiner les galeries, causant des affaissements de terrain bien connus des anciens Laxoviens.  
 

Une nouvelle vie sur d'anciennes mines

En juillet 1959, sur ce terrain bosselé et abandonné, 47 maisons furent construites pour accueillir autant de familles. Une page se tournait : celle de l'exploitation minière, laissant place à un nouveau quartier de vie.

Terrain choisi en 1959
Terrain choisi en 1959

Le nom Lavaux : une origine ancienne

Le mot « Vaux », ou « Lavaux », vient du franco-provençal (ou arpitan), une langue romane parlée en France, Suisse et Italie. Il signifie tout simplement : la vallée.